Culture

La nuit blanche de la médiathèque Lucie-Aubrac

La compagnie nÖjd a obtenu un joli succès avec ses "histoires pas sympas"

La médiathèque Lucie-Aubrac a dix ans, on ne pouvait pas se tromper, ce 29 septembre. À peine étions-nous sur le parvis de ce bel équipement que Kader Hamza, danseur et graffeur, vous rappelait le pourquoi de votre visite grâce à une performance picturale : la médiathèque célèbre ses dix ans et vous propose une nuit blanche très originale.

Une fois à l’intérieur du bâtiment, il s’agit de se retrouver. Là, c’est la directrice qui accueille le public. Là-bas, l’équipe municipale discute. Dans la salle d’animation, trois enseignants de l’école de musique jouent du classique alors que, dans quelques instants, ce sera le JB Hadrot Trio qui fera résonner de jazz les parois vitrées et les étagères remplies de bouquins, DVD et CD.
Dans le forum, le plasticien toulousain Guillaume Bautista se repose avant sa séance de vjing, “le clou de la soirée” assurent les bibliothécaires, devant un écran où est diffusée l’image d’un groupe de personnes, de dos, les pieds dans l’eau face à la mer. Comme il existe des DJ, le vjing est la performance d’un vidéo-jockey qui va manipuler des images en temps réel.
Pendant ce temps, vêtu d’une combinaison rouge, Pierre-Jean Étienne (de la compagnie nÖjd) secoue l’ambiance feutrée en sautant sur une banque de prêt pour se lancer dans son Béhémoth Show. S’accompagnant d’une guitare, il va raconter “trois histoires pas sympas où c’est le méchant qui gagne à la fin”, ce qui lui vaut un joli succès.
Non loin de là, des enfants s’amusent à passer devant la projection d’un plan de Vénissieux. Lorsqu’ils posent un doigt sur l’image, un couinement se fait entendre. Un peu plus loin, l’exposition des dix ans de projets du cabinet d’architecture Dominique Perrault, créateur de la médiathèque, montre combien le bâtiment s’inscrit dans une suite logique. Cette exposition a été initiée par Stephan Martinez, le responsable de la programmation culturelle.
Il n’existe pas vraiment de lien entre les différentes animations et c’est bien sur la diversité qu’a voulu insister l’équipe dirigeante en faisant appel à des partenariats déjà fidélisés (l’école de musique et, dans une moindre mesure, la compagnie nÖjd) ou à de nouveaux venus, tels Guillaume Bautista ou le trio de Jean-Baptiste Hadrot, ce pianiste bressan de grand talent, accompagnés par le contrebassiste Brice Berrerd et le batteur Roland Merlinc, tout aussi doués.

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