
Photo fournie par les services de la préfecture.
La réponse au courrier adressé le 1er septembre par Michèle Picard à Bruno Retailleau n’a pas pas tardé. Elle a pris la forme d’une opération de sécurisation massive, menée dans la soirée du mercredi 3 septembre, sur les lieux de deal du boulevard Ambroise-Croizat.
Dans sa lettre adressée au ministre de l’Intérieur, le maire de Vénissieux demandait « l’affectation de moyens humains de police pérennes et renforcés sur le secteur comme l’État pu le faire au quartier du Tonkin à Villeurbanne. »
Le préfet délégué à la sécurité, Antoine Guérin, est venu en personne sur les lieux pour réaffirmer « la totale mobilisation des services de police ». Encadré d’équipages de la BST (Brigade spécialisée de terrain) et de CRS, il a arpenté aux côtés de Michèle Picard le quartier qui a défrayé la chronique cet été après plusieurs échanges de tirs entre bandes rivales pour le contrôle du territoire.
« Nous comprenons la préoccupation, les inquiétudes et l’exaspération des habitants, a déclaré Antoine Guérin, au micro de nos confrères du Progrès et de BFM TV (seuls médias à avoir été conviés à couvrir cette opération). Nous avons mis des moyens extraordinaires sur Vénissieux, des renforts et des enquêteurs. (…) Notre détermination est totale, ce qui se passe n’est pas acceptable, nous allons casser ces réseaux. »
Le préfet a précisé que depuis début 2025, « 39 enquêtes judiciaires ont été menées sur ce secteur qui ont conduit à 28 interpellations », en plus des « 18 interdictions de paraître durant un mois » prises dans le cadre de la nouvelle loi contre le narcotrafic.
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