
Brno Bernard, président écologiste de la Métropole de Lyon, et Michèle Picard, maire communiste de Vénissieux. Photo archives R. Bert Expressions
Le casting des prochaines élections municipales et métropolitaines n’est pas encore connu… mais à gauche, la clarification a commencé. Dans une tribune publiée chez nos confrères de Tribune de Lyon, Bruno Bernard, Grégory Doucet, Michèle Picard, Hélène Geoffroy et Cédric Van Styvendael — soit, respectivement, le président de la Métropole de Lyon (Les Écologistes), le maire de Lyon (Les Écologistes), le maire de Vénissieux (PCF), le maire de Vaulx-en-Velin (PS) et le maire de Villeurbanne (PS) — ont scellé en ce début de mois de septembre le cadre d’une union en vue du scrutin de mars 2026.
« Nous avons en commun une conviction simple : l’action publique locale change la vie des habitantes et des habitants, écrivent ainsi les élus. Face à l’inquiétude sur l’avenir, à la crise du logement, aux difficultés d’accès à la santé, à l’insécurité et à la montée des précarités, aux impacts du réchauffement climatique, nous agissons. Nous avons fait le choix d’investir, d’innover, de transformer nos communes et le territoire métropolitain lyonnais. »
« En réponse à la crise immobilière et à la pression foncière, nous avons soutenu la production de logements sociaux, régulé les loyers, mobilisé le parc privé, accéléré les rénovations, ouvert de nouvelles places d’hébergement. Avec le même engagement et pour la sécurité de toutes et tous, nous avons renforcé nos polices municipales et développé la prévention, le lien de proximité, comme le travail avec l’État. Les dispositifs de tranquillité publique et les partenariats avec les acteurs de terrain sont des investissements dans des solutions durables qui apaisent les tensions et protègent les plus vulnérables. »
Pourtant partenaire au sein de la Métropole de Lyon et dans les villes administrées par les signataires, la France Insoumise a donc été manifestement tenue à l’écart — ou a-t-elle préféré le rester ? — de la rédaction de ce texte. Rappelons, en effet, que nombre de cadres du parti annoncent depuis plusieurs mois se préparer « à pouvoir présenter une liste dans chacune des villes du pays », y compris à Vénissieux et Vaulx-en-Velin.
La porte ne semble cependant pas totalement fermée à une reconduction de l’union de la gauche telle qu’elle se présentait lors du scrutin de 2020. « Alors que se profilent les élections municipales et métropolitaines de 2026, nous souhaitons que cette dynamique collective se poursuive et s’ouvre à toutes celles et ceux qui veulent gouverner avec sérieux, proximité et ambition, concluent en effet les signataires. Le front des solutions n’est pas un slogan. C’est une méthode. C’est une promesse tenue et la seule voie pour continuer à protéger et transformer notre territoire. »
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