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Des collégiens vénissians en immersion aux Nuits de Fourvière

Après ceux du collège Éluard, quinze élèves de Triolet se sont retrouvés en immersion du 1er au 4 juillet dans le grand festival lyonnais.

Tout est parti d’une proposition de la DAAC, la Délégation académique à l’éducation artistique et à l’action culturelle du rectorat. « Elle concernait tous les établissements de l’académie et j’ai postulé. » Enseignante au collège Elsa-Triolet, Raphaëlle Berthier ne le regrette certainement pas. Il s’agissait, pour un groupe de collégiens, d’être accueillis au sein des Nuits de Fourvière.

« Nous avons été sélectionnés et nous avons dû ensuite recruter nos quinze académiciens — les élèves faisant partie de l’Académie des Nuits, NDLR. Ils devaient remplir une fiche de candidature et une lettre de motivation. Nous avons ensuite choisi en fonction des appétences artistiques, du fait que certains n’auraient pas d’autres occasions de découvrir le monde culturel… »

Cette année, deux collèges vénissians (Paul-Éluard et Elsa-Triolet) ont été, chacun pendant quatre jours et trois nuits, en totale immersion dans le festival. Ils ont suivi plusieurs ateliers et ont également visité des lieux culturels lyonnais : les musées des Confluences, Gadagne, Lugdunum… Également la librairie Adrienne, où on leur a offert à chacun un livre, et Asba, un magasin de musique.

« Ils ont pratiqué le cirque sur le site, poursuit Raphaëlle. Et découvert au cours de nombreux ateliers les différents métiers du monde du spectacle, telles que les régies son et lumières ou la machinerie. Ils ont également exploré intégralement le site de Fourvière, les coulisses et les loges, des endroits auxquels le public n’a pas accès. Hier soir, ils ont assisté au concert de Kool & the Gang. Avec des passages orageux, mais c’était une façon de bien voir les aléas d’un festival en plein air. »

Raphaëlle continue de détailler les nombreuses activités que le festival a préparé pour les jeunes. « Demain matin, ils feront du chant à l’Opéra de Lyon. Et, demain soir, nous invitons les familles pour un pique-nique. Ensuite, on assistera à un spectacle de magie au lycée Saint-Just. »

Elle indique que la magie est le fil rouge des Nuits. « Avant leur immersion, les élèves ont eu plein d’activités à Vénissieux et sur le territoire. Nous avons reçu un spectacle de magie au collège, en lien avec Éluard. Il y a également eu un spectacle à « Bizarre ! », une journée de rencontres au collège avec un atelier de cuisine et des jeux. Dont un sur l’organisation des Nuits de Fourvière, au cours duquel on voit comment on crée un festival et les difficultés qu’il faut résoudre. »

De petites graines culturelles

Elle reconnaît que ses jeunes vivent « une sacrée expérience ». La journée, ils ont des activités et ils passent la nuit au lycée Saint-Just. « Certains n’étaient encore jamais partis de chez eux pendant quatre jours. Ils éprouvent de la fatigue mais nous sommes dans un super cadre, avec un très beau temps et un très bel accueil de la part de Chloé et Fanny qui, à Fourvière, sont chargées des actions culturelles et des relations avec les publics, et de toute l’équipe. Nous mangeons bien et nous avons des moments de pause, au cours desquels les jeunes ont pu manger des glaces. »

Encadrée par quatre enseignants, la petite troupe semble avoir pris ses marques. Ce 3 juillet, dans des jardins se situant au-dessus des amphithéâtres romains de Fourvière, les quinze élèves de 4e de Triolet travaillent avec Lucie et Sylvain, du collectif Risette. Sylvain leur apprend à enregistrer leurs voix pour un podcast. Lucie peaufine l’action que les collégiens vont mener dans la soirée.

Bercés par les balances effectuées dans le théâtre par les artistes du soir, Thomas de Pourquery et le groupe La Femme, les jeunes doivent trouver les questions qu’ils poseront aux spectateurs à partir de 19h30, les uns dans la fille d’attente, les autres dans l’enceinte du théâtre. Ces questions sont pertinentes et Lucie est ravie des résultats qu’elle obtient.

« On voit des enfants se rapprocher, qui n’étaient pas dans la même classe, conclut Raphaëlle. D’autres qui veulent s’entraider à la rentrée. Ils ont découvert des univers qui les ont séduits. Nous avons semé de petites graines culturelles. »

On retrouvera les podcasts enregistrés par les élèves sur le site des Nuits de Fourvière, à la rentrée prochaine.

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