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Quatre jours et demi ou retour aux quatre jours ? Une concertation va être lancée

Rares sont les communes dans l’agglomération qui ont fait le choix de revenir aux quatre jours. L’immense majorité des villes, dont Vénissieux, préfèrent ne pas se précipiter et mettre la question en débat.

Un retour à la semaine de quatre jours entraînerait la suppression des activités périscolaires

La réforme des rythmes scolaires mise en place depuis 2013 a été assouplie par décret, le 28 juin dernier, par le ministre de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer.

Ce décret autorise des adaptations à l’organisation de la semaine scolaire en élargissant le champ des « dérogations » possibles. Celles-ci peuvent être accordées par le directeur académique, « sur proposition conjointe d’une commune ou d’un établissement public de coopération intercommunale et d’un ou plusieurs conseils d’école ». Seuls garde-fous imposés : les enseignements ne devront pas être répartis sur moins de huit demi-journées par semaine (au lieu de neuf), ne pas dépasser vingt-quatre heures par semaine, six heures par jour ou trois heures trente par demi-journée.

Concrètement, cela permet donc aux communes qui le désirent de revenir à la semaine de quatre jours. Dans l’agglomération lyonnaise, dix communes seulement sur cinquante-neuf ont fait ce choix. Les autres ont jugé préférable de ne pas se précipiter. À Vénissieux, une large concertation devrait être lancée dans les semaines qui viennent, annonce Véronique Callut, l’adjointe en charge des affaires scolaires. Mais pour l’élue, de nombreuses questions persistent. En premier lieu, quid du rythme de l’enfant ? « Les spécialistes de l’enfant l’ont dit très clairement : il faut cinq matinées de cours par semaine pour optimiser les apprentissages. Après trois ans, aucune évaluation n’a été faite sur la semaine de quatre jours et demi. On revient en arrière comme cela sans aucune concertation avec les professionnels concernés. Par ailleurs, s’il est décidé que la semaine de quatre jours et demi persiste : cela supposerait que l’aide au financement par l’État des activités périscolaires soit pérennisée. Or il est à craindre qu’Emmanuel Macron y renonce. Puisque depuis son élection, il ne cesse de baisser les dotations de nos collectivités territoriales. »

Des questionnements qui vont dans le sens des conclusions d’un groupe de travail sénatorial, rendu public le 8 juin dernier, qui invitait à la prudence, la stabilité et la concertation.

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