

Photo d’archives du collège Paul-Éluard
En septembre 2024, le collège Paul-Éluard a été parmi les premiers établissements de la Métropole de Lyon à accueillir une médiatrice en milieu scolaire. Une expérimentation visant à prévenir et lutter contre les incivilités, les violences et le harcèlement, l’absentéisme et le décrochage scolaire, tout en développant les comportements citoyens et une culture de dialogue et de tolérance.
Lors du Conseil métropolitain du 17 novembre, les élus ont voté le prolongement du dispositif pour cette nouvelle année scolaire. La Métropole affirme que la médiation scolaire a apporté une « amélioration réelle du climat scolaire et une baisse des dégradations ». Ce que confirme Marianne Koreta, principale du collège Paul-Éluard : « La médiatrice est bien identifiée par les élèves et le personnel. Les élèves vont la voir et elle peut être sollicitée pour des gestions de conflits, de la médiation ou de la remotivation pour ceux qui sont en voie de décrochage. Elle peut réaliser des entretiens individuels ou en groupe et s’adapte aux besoins de l’établissement tout en créant de nouveaux projets. Suite à sa suggestion, nous souhaitons par exemple mettre en place de la médiation entre pairs. »
La médiatrice intervient également aux abords de l’établissement ainsi que dans des écoles primaires de rattachement. Son action est complémentaire à celle des équipes éducatives et de la prévention spécialisée.
En plus du collège Paul-Éluard, deux autres établissements sont concernés : Henri-Longchambon dans le 8e arrondissement de Lyon et Simone-Lagrange à Vaulx-en-Velin/Villeurbanne. Tous en réseau d’éducation prioritaire REP+. Pour l’année 2024-2025, la Métropole a recensé « 1500 collégiens et 170 écoliers touchés, 120 familles approchées et 220 projets collectifs menés avec les élèves sur des thèmes variés comme le harcèlement, les comportements addictifs, la lutte contre le sexisme…« .
Ce dispositif est porté par l’association ALTM (Agence Lyon Tranquillité Médiation), qui percevra une subvention de 132 000 euros pour poursuivre l’expérimentation.


































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