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Conseils de quartier Joliot-Curie : mails à partir

Une cinquantaine de riverains ont pris part au rendez-vous du conseil de quartier Joliot-Curie, le 8 novembre. L’essentiel des discussions a tourné autour des deux mails piétonniers — l’un déjà fonctionnel, l’autre en projet — qui relient les voies Salengro et Pressensé à l’avenue Viviani.

Une cinquantaine de riverains ont pris part au rendez-vous du conseil de quartier Joliot-Curie, le 8 novembre. L’essentiel des discussions a tourné autour des deux mails piétonniers — l’un déjà fonctionnel, l’autre en projet — qui relient les voies Salengro et Pressensé à l’avenue Viviani.

Alors que la circulation automobile est au cœur des échanges depuis le début des assemblées générales de conseils de quartier ; à Joliot-Curie ce sont les liaisons piétonnes qui ont monopolisé les débats. À commencer par le mail d’accès au groupe scolaire aménagé entre la rue Salengro et l’avenue Viviani. Une mère de famille s’étonnait notamment qu’il soit ouvert côté Salengro, mais fermé côté Viviani en fonction d’horaires jugés “pas très cohérents”.

“Comme on l’a rappelé lors de la visite de territoire le 4 novembre, ce mail est avant tout un accès sécurisé pour les écoliers, répondait le maire, Michèle Picard. C’est pourquoi côté Salengro, où l’accès est protégé par des plots, le passage se fait en continu.” Côté Viviani, en revanche, l’ouverture n’est que partielle, l’objectif n’étant pas d’en faire une liaison inter-quartiers. “Très prochainement, un panneau sera mis en place pour indiquer les horaires d’ouverture sur l’avenue Viviani”, précisait toutefois Jean-Maurice Gautin, adjoint au cadre de vie.

Avec ou sans éclairage ?

Tout près de là, le second mail, à l’état de projet, rejoint lui aussi l’avenue Viviani mais depuis l’avenue de Pressensé. Et sa fonction, contrairement au premier, est de faciliter les circulations piétonnes, pour se diriger par exemple en direction du boulevard des États-Unis. Long de 300 mètres, il sépare les résidences Pressensé (Lyon Métropole habitat) et Novéo park (Bouygues immobilier). Ses accès seront fermés la nuit, tandis qu’en journée seuls les piétons pourront l’utiliser grâce à des chicanes empêchant l’intrusion des deux-roues.
Les riverains continuent néanmoins de s’interroger sur les risques de nuisance.

“Ce projet d’aménagement a reçu l’aval des deux conseils syndicaux des résidences Pressensé et Novéo Park, a rappelé Michèle Picard. Mais il n’est pas figé.” La question de l’éclairage notamment n’est pas tranchée. Des habitants s’inquiètent d’un mail plongé dans l’obscurité, ce qui peut être problématique en début de soirée. “Là encore, ce n’est pas évident, a observé le maire. Bien évidemment, si c’est éclairé en continu, cela évitera certains désagréments, mais en même temps, comme on me l’a dit lors de la visite de territoire, une partie du passage donnera sur des chambres : vous imaginez les nuisances que pourrait occasionner un tel dispositif ! On y réfléchit. Donnons-nous un peu de temps.”

Stationnement gênant

Du mail aux logements, il n’y a qu’un pas… que des parents franchiront allègrement. Habitant une résidence voisine du groupe scolaire, ils se disent excédés par le comportement d’autres parents d’élèves qui “abusent d’un stationnement sauvage sur cet espace privé aux heures d’entrées et sorties de l’école”. Et de s’interroger : “Faut-il que nous fermions notre résidence ?”. Présent au conseil, Jean-Jacques Bartoli, directeur clients et territoires d’Alliade Habitat, a suggéré de s’inspirer d’un système de barriérage déjà opérationnel sur Lyon 8e, qui empêche ce type de stationnement. “L’avantage, c’est que les piétons peuvent passer.”

Encore et toujours la vitesse

Autre préoccupation exprimée : sur les avenues Francis-de-Pressensé et Viviani (en dépit de la présence d’un radar pédagogique), les excès de vitesse sont légion. “Il y a eu trois morts en 2016, s’alarmait une riveraine passablement remontée. Que faut-il faire, que pouvons-nous faire ?” Le maire a d’abord expliqué la différence entre radar pédagogique à vocation préventive et radar sanction, rappelant que “l’emplacement de ces derniers est défini par le préfet selon le caractère accidentogène des lieux”. Michèle Picard a par ailleurs exprimé des réserves sur les aménagements destinés à réduire la vitesse : “Les ralentisseurs peuvent être une réponse mais ils ne sont pas la panacée. La prise de conscience des conducteurs est également essentielle”. Et de souligner à cet égard, comme elle le fait systématiquement depuis le début de ces assemblées générales : “Depuis juin grâce à la vidéo verbalisation, 400 conducteurs ont été épinglés pour conduite inappropriée, et 2300 pour mauvais stationnement… dont 50 sur pistes cyclables.”

 

 

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