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Lotfi Ben Khelifa quitte le PS et rejoint Idir Boumertit

Dans un communiqué de presse, le conseiller municipal d’opposition estime que « le seul projet d’avenir crédible et fidèle aux valeurs de la gauche » est celui porté par le député Idir Boumertit.

À gauche, la clarification se poursuit… mais aussi le jeu des chaises musicales. Alors que Michèle Picard a enregistré vendredi le soutien du PRG, son concurrent à gauche, Idir Boumertit, a reçu celui du conseiller municipal d’opposition Lotfi Ben Khelifa. Lequel quitte, par la même occasion, le Parti socialiste… dont les cadres locaux avaient acté en septembre le périmètre d’une union avec le Parti communiste et les Écologistes (à laquelle, selon le Progrès, ne participeraient pas les adjoints Lanouar Sghaier et Patricia Ouvrard, et les conseillers municipaux Benoît Couliou et Aude Long).

« Après plus de 20 ans de militantisme au Parti Socialiste et d’engagement pour Vénissieux et ses habitants, en tant que secrétaire de section et membre des instances fédérales et nationales, je quitte le parti socialiste, explique ainsi, dans un communiqué de presse, Lotfi Ben Khelifa. En accord avec les militants de la section locale du PS, nous choisissons l’unité et le renouveau afin de bâtir une alternative citoyenne et inclusive dès 2026. Nous choisissons la gauche des habitants plutôt que la gauche de l’addition des logos. »

Candidat en son nom en 2014 et 2015 (après l’annulation du scrutin précédent), puis 2020 sur la liste menée par le macroniste Yves Blein, Lotfi Ben Khelifa doit voir en Idir Boumertit (La France Insoumise) et sa liste « Faisons mieux pour Vénissieux », « le seul projet d’avenir crédible et fidèle aux valeurs de la gauche ».

« Comme nous, Idir Boumertit veut rompre avec la gestion autocratique du Parti communiste local, qui prétend écouter les habitants mais qui décide de tout en petit comité, sans transparence ni démocratie réelle. Comme nous, Idir Boumertit veut replacer les besoins des Vénissianes et des Vénissians au cœur de l’action : services publics, logement, sécurité par la prévention, emploi, écologie populaire. Ensemble, avec toutes les forces vives de la gauche et du progressisme, nous pouvons tracer un avenir où Vénissieux deviendrait une ville exceptionnelle plutôt qu’une ville d exception. »

Rappelons que localement, le Parti socialiste se montre depuis une dizaine d’années particulièrement divisé, certains militants choisissant d’être présents sur les listes d’union de la gauche menées par Michèle Picard quand Lotfi Ben Khelifa menait ou participait à des listes autonomes. Dans la majorité actuelle, ainsi, le parti à la rose est représenté par Samira Mesbahi — et l’était aussi initialement par Jeff Ariagno, devenu écologiste. Et dans l’opposition, par Lofti Ben Khelifa et Sandrine Picot… qui avait pourtant été élue au départ sur la liste de Michèle Picard.

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