Sur le ring gonflable, filles et garçons s’échangent quelques coups de poing et coups de pied avec le sourire. Ici, pas de casques ou de protège-tibias. Pas de panique : les gants sont bien rembourrés. Surtout, Victor et Camil, les éducateurs, veillent à ce que la pression ne monte pas.
« On préfère ne pas leur donner d’équipements de protection car ça les inciterait à taper plus fort, justifie Victor (Bron Boxing Academy). De toute façon, ce n’est pas de la bagarre. On fonctionne à la touche, même lors des assauts. L’image est bien différente de ce que peuvent véhiculer des films comme Creed ou Rocky. On organise des thèmes, en coopération et on apprend à se contrôler. Les enfants apprennent à bien positionner leurs pieds. On remarque que les plus introvertis prennent confiance en eux. »
C’est justement ce dernier aspect qui a convaincu Sofia à inscrire ses quatre petits, âgés de 7 à 11 ans. « Mes enfants sont craintifs, même s’ils sont plutôt attirés pas les sports de combat, explique la maman. Je suis sûre que la boxe peut les aider à vaincre leurs phobies. On envisage même de les inscrire dès la rentrée scolaire. »
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