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CIO : des mallettes pour mieux repérer les élèves en difficulté

Les mallettes du WISC-V aident à évaluer les élèves fragiles. La Cité éducative de Vénissieux/Saint-Fons vient d’en offrir cinq aux collèges des quartiers prioritaires.

Les mallettes ont été remises dans les locaux du CIO le 4 février dernier – Photo Expressions – Krisztina Papp.

Valoriser les élèves fragiles pour qu’ils s’épanouissent à l’école, c’est l’un des objectifs de l’échelle d’intelligence de Wechsler. Ce test d’évaluation du fonctionnement intellectuel de l’enfant et de l’adolescent permet d’établir un bilan psychologique et de repérer leurs difficultés. « Le WISC-V nous permet de mieux comprendre les problématiques des élèves fragiles, explique Tarak Ben Guiza, directeur du Centre d’information et d’orientation (CIO) de Vénissieux et psychologue de l’Éducation nationale. Il peut s’agir de difficultés cognitives, de troubles de l’attention, de dyslexie ou encore de hauts potentiels. »

La Cité éducative de Vénissieux/Saint-Fons vient d’offrir cinq mallettes aux collèges des deux communes situés dans le territoire QPV (Quartiers prioritaires de la politique de la ville). Chaque mallette contient deux types d’exercices permettant d’évaluer l’intelligence verbale (calcul, lecture, mémorisation…) et pratique (manipulation, observation…). Ce test ne peut être réalisé que par des psychologues, qui interprètent ensuite les résultats et établissent un diagnostic afin d’orienter l’élève vers la structure la plus adaptée à ses besoins.« Nous présentons nos solutions devant deux types de commissions, en fonction du diagnostic : la commission d’orientation vers les enseignements adaptés du second degré ou la Maison départementale des personnes handicapées. Ensuite, elles valident ou non nos préconisations. »

Ce test peut être réalisé dans le cadre scolaire par des psychologues du CIO. Celui de Vénissieux accompagne les élèves de douze secteurs dont Vénissieux, Saint-Fons, Corbas et Feyzin. Au total, 18 psychologues éducatifs se partagent 32 établissements du second degré. « Nous disposions d’un nombre limité de mallettes, ce qui obligeait nos psychologues à les transporter d’un établissement à l’autre. Nous sommes ravis d’avoir obtenu ces mallettes supplémentaires ! »

 

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