Photographie fournie par l’association Union des Comoriens de Vénissieux
Une nouvelle fois, Vénissieux se montre solidaire. Lundi 3 février, le conseil municipal a en effet voté, à l’unanimité, en faveur de l’attribution d’une subvention d’urgence, d’un montant de 30 000 euros, au Secours populaire. Celle-ci doit contribuer à la mise en place d’actions humanitaires en soutien aux populations sinistrées de Mayotte, suite aux dégâts causés par le passage du cyclone Chido le 14 décembre dernier.
« La solidarité n’est pas un vain mot à Vénissieux, c’est une façon d’être et de vivre au contact du monde qui nous entoure, commentait, lors du conseil municipal, Michèle Picard, le maire. Et des populations démunies face à l’ampleur des catastrophes subies. Il faut agir vite à Mayotte, venir au secours des enfants, des hommes et des femmes dans le besoin. Et contribuer également à la remise en état des structures durement touchées. »
Le cyclone Chido, le plus dévastateur à Mayotte depuis quatre-vingt-dix ans, a causé la mort d’au moins 39 personnes — le bilan est toujours provisoire — et provoqué des dégâts colossaux sur des infrastructures vitales (hôpital, routes, établissements scolaires…). Ses vents, jusqu’à 200 km/h, ont pulvérisé les maisons, en dur comme en tôle, du département le plus pauvre de France.
« Je sais que les Vénissians partagent ces valeurs de solidarité et d’entraides, reprenait Michèle Picard. Les campagnes de collecte de produits de première nécessité l’ont illustré encore récemment. (…) À Mayotte, la convalescence va être longue, les séquelles durables. L’État français fait face aujourd’hui à un double défi : remettre sur pied les infrastructures de l’île et se donner enfin les moyens de lutter contre la très grande pauvreté qui y sévit. »
