Bénis des cieux. Les organisateurs du tournoi réservé aux 6-13 ans, qui s’est tenu sur le site Laurent-Gérin, ont essuyé une sacrée averse de grésil, dimanche vers 16 heures. Mais c’était quasiment le coup de sifflet final des derniers matchs chez les U13. Ouf !
« Malgré le forfait de quelques clubs, samedi, parents et joueurs ont pris du plaisir à participer à ce tournoi des jeunes, assure Ouraga Bailly, un des membres actifs de l’organisation avec Nourddine Kari, Kader Guechi et d’autres. Au total, soixante-dix équipes des catégories U6 (neuf équipes) aux ados U13 (treize équipes) sont venues de toute la région, de Saint-Cyr-au Mont d’Or en passant par Saint-Genis-Pouilly, dans le Pays de Gex. Soit des centaines de footballeurs en herbe. »
Mehdi, entraîneur d’une équipe U8 du VFC, met en avant les notions du « plaisir avant tout » qu’il s’efforce d’inculquer, avec Samir, à son groupe. « Jusqu’au foot à 8, on a la chance de vivre une saison sans championnat ni classement. On se contente de plateaux amicaux et de tournois, en général le samedi matin, une ou deux fois par mois. Tout le monde joue, c’est le plaisir à l’état pur. Aujourd’hui (le 20 avril), on a fait deux nuls, perdu une fois (contre Ternay) et encore un match nul. Il y a bien un ou deux joueurs qui ont écrasé une larme parce qu’ils n’ont pas tout gagné, mais ce sont des passionnés du ballon rond. »
Pas très loin de lui, Lucas, gardien de Saint-Cyr, petit bonhomme pas plus haut que trois pommes, a gardé ses buts avec rage. « J’ai quand même pris un but, mais bon on a gagné (3-1). » Du côté des Vénissians, Mohamed Lamine et Fahd cherchent des explications après ce match perdu in extremis. « La faute à pas de chance ». Ou ont des plans pour l’avenir : « Si je ne deviens pas joueur pro, je ferai de la boxe, mon père est d’accord. »
Le lendemain en U13 – le foot se joue alors sur une plus grande partie de terrain, et à huit contre huit –, le Vénissieux FC semblait bien parti pour accéder à la demi-finale. « Si on gagne contre Saint-Quentin-Fallavier, on joue la finale », espérait Messaoud, père de famille, ancien bon joueur de l’AS Minguettes. Mais, obligés de passer par les tirs au but, les Vénissians se sont inclinés. Qu’importe : ils ont vécu de belles émotions comme le foot sait en offrir, et c’est bien le principal.
