À Vénissieux comme partout en France, le prix des énergies est dans toutes les discussions. Les habitants du quartier Anatole-France/Paul-Langevin ont donc profité de leur conseil de quartier, jeudi 10 novembre, pour faire part de leurs préoccupations aux élus.
Une habitante a notamment souhaité en savoir plus sur le mix énergétique choisi par la commune, et sur ses avantages pour les Vénissians, notamment en termes de prix.
Pierre-Alain Millet, adjoint au maire en charge du développement durable, a pris la parole. « Le contrat que la ville a négocié est garanti. Depuis 2022, il est revu par la Métropole avec la future construction d’une nouvelle chaudière biomasse sur la commune. Pour le chauffage, le mix énergétique est composé à 45 % de gaz, le reste étant en cogénération, avec biomasse et fioul. L’électricité est achetée via le Sigerly, et il n’y a aucune hausse prévue en 2023. »
En ce qui concerne le gaz, lui aussi négocié avec le Sigerly, son prix augmentera de 14% en 2023.
Appel à la signature de la carte pétition
Pierre-Alain Millet a ensuite indiqué que depuis 10 ans, la Ville a beaucoup baissé ses consommations, grâce notamment aux rénovations énergétiques entamées sur la commune. « Ça nous protège, affirme l’élu, mais nous allons continuer nos efforts. On ne va pas baisser la température dans les écoles ou sur d’autres sites. On est en dialogue permanent et on s’adapte à la situation. »
Il a aussi rappelé aux habitants présents l’existence d’une carte pétition, pour ceux qui souhaitent soutenir l’appel des maires et élus locaux au Président de la République baptisé « Nous ne pourrons plus payer ». Un appel qui demande à « sortir l’électricité et le gaz d’un marché dont tout le monde constate l’incohérence et les dangers ».
« On se fait bouffer », estime ainsi l’élu qui incite les Vénissians à revenir aux tarifs réglementés afin d’éviter de subir de plein fouet une augmentation des prix.
L’autre inquiétude des habitants, ce soir-là, concernait le « patrimoine vert » de la ville. Tous refusent de voir disparaître les arbres, notamment dans le plan de construction de la nouvelle piscine Auguste-Delaune. Un souci balayé par le maire de Vénissieux, Michèle Picard, qui s’est engagé à ce qu’aucun arbre ne soit touché pendant les travaux.
Gênés par divers comportements (stationnements gênants, vitesse excessive, bruit, vente et consommation de stupéfiants), les habitants présents rêvent d’un quotidien plus apaisé.
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