Chaque année, les moustiques tigres envahissent un peu plus notre espace vital. Petits, silencieux, malins et voraces, ils piquent principalement la journée et se cachent la nuit. Une fois qu’ils ont colonisé un territoire, on les reconnaît autant à leur robe noire et tigrée qu’aux boutons qu’ils laissent sur la peau. Ils transportent et transmettent parfois la dengue, le chikungunya ou le virus Zika, mais pas le Covid-19. La femelle, qui peut pondre jusqu’à cinq fois dans sa vie — 150 œufs à chaque fois —, se nourrit de votre sang pour les porter à maturité. Une fois éclos, les moustiques tigres vivront alors un mois environ, le temps de papillonner jusqu’à cent mètres de leurs lieux de naissance et de franchir allègrement clôtures, bosquets et vitres ouvertes. Certains d’entre eux voyageront aussi en voiture, en train ou en avion, ce qui explique la prolifération de l’espèce le long des grands axes routiers.
Le combat contre l’envahisseur ailé est donc l’affaire de chacun. « Même lorsque les gens sont envahis, il est toujours possible de limiter les nuisances et d’éviter une croissance exponentielle des populations, insiste-t-on à l’Entente interdépartementale de démoustication (EID). Le principe de base, c’est de faire la chasse aux eaux stagnantes dans son jardin, sur sa terrasse ou dans sa cour. Il faut surveiller avaleurs d’eaux pluviales, soucoupes, vases, bidons, pneus, coupelles sous les pots de fleurs et autres bâches… Le moustique tigre ne colonise pas les mares, les étangs, les flaques ou les fossés. C’est bien l’habitat humain qui l’attire. »
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