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L’homme qui murmure à l’oreille des coachs

Le basket peut mener à tout. Ancien joueur vénissian à la SEAL, qui deviendra l’ALVP, Richard Bador est devenu coach des coachs.

Le basket peut mener à tout. Ancien joueur vénissian à la SEAL, qui deviendra l’ALVP, Richard Bador est devenu coach des coachs.
ENFANCE

“J’ai vécu de 4 ans à 15 ans à Vénissieux, avec pour point central les places Léon-Sublet et Henri-Barbusse. Ma tante Michèle vendait des vêtements au centre commercial de Vénissy, avant de tenir une boutique place Sublet. Ma maman gérait un magasin de chaussures, rue Paul-Bert. Mes études primaires se sont déroulées à Jeanne-d’Arc, puis à l’école du Centre, et enfin j’ai intégré le collège Michelet.

Sur le plan sportif, j’ai démarré à la SEAL Parilly (Société d’Encouragement de l’Amicale Laïque) avant qu’elle devienne l’ALVP. Autant se l’avouer, je n’avais pas le niveau pour devenir un basketteur professionnel… Et lors d’une AG au club en juin 1982, Robert Perez, un des meilleurs formateurs français, m’a proposé – j’avais 15 ans – de m’occuper d’une équipe de gamins à la rentrée suivante, tout en continuant à jouer pour le plaisir, pendant trois ans. Ensuite, j’ai commencé à passer les diplômes nécessaires pour progresser, jusqu’à obtenir le BEES 2e degré… Si la plupart des joueurs de ma génération ont atteint le niveau régional, il y a eu les exceptions, avec ceux passés pros, souvent à l’ASVEL voire (pré)sélectionnés en équipe de France cadette : Éric Broallier, Laurent Machabert, Jean-Marc Dupraz (champion d’Europe avec Limoges), Pascal Milan…

J’avoue que je reviens rarement à Vénissieux, parfois sur Lyon pour une mission et à Corbas pour retrouver ma mère. Je suis parti vivre dans l’Aveyron, à Muret-le-Château pour son cadre de vie.”

FORMATION

“J’ai passé ma terminale C au lycée Faÿs de Villeurbanne, connu pour ses sections sportives. Bac en poche, j’ai passé le concours pour devenir instituteur, puis prof des écoles. J’ai enseigné dans la région lyonnaise jusqu’à l’âge de 34 ans.

Ma première expérience sur les bancs aura été celle effectuée comme adjoint de Michel Buffière, à Vienne. Ensuite, j’ai pris en charge l’équipe de Vaulx-en-Velin, riche expérience durant trois saisons, avec une accession en Nationale 3, puis Feurs et enfin une année sabbatique.

J’avais déjà eu l’occasion de proposer des stages de cohésion pour des équipes professionnelles en 1998. Cinq ans plus tard, j’accompagnais dans cette démarche des entraîneurs pros, le début de ma reconversion. Ils me demandaient de leur donner un coup de main, d’avoir un œil extérieur. Germain Fidami, coach de basket à l’AS Bondy, a été l’un des premiers à faire appel à moi. J’étais coach de coaches pros. (ndlr, le journal l’Équipe avait titré ‘Bador, l’homme qui murmurait à l’oreille de Galthié’, sélectionneur de l’équipe de France de rugby). Pour pouvoir accompagner des hommes et des équipes dans le monde de l’entreprise, j’ai créé une structure indépendante de coach professionnel en 2005 (Coach’In). Coach mais pas seulement dans le milieu sportif, j’ai accédé, un an plus tard, à une formation de coaching nord-américaine.”

EXPERT EN MAÏEUTIQUE

“Mon travail consiste essentiellement à poser des questions, à amener l’individu, l’entraîneur, le manager ou l’équipe à trouver ses propres solutions. Le coaching, à l’instar de la maïeutique pratiquée par Socrate, est une méthode permettant d’accoucher des idées les plus pertinentes. Un coach qui prétend vous apporter des solutions clés en main doit être considéré comme un charlatan. C’est dans vos réponses que se révèlent vos besoins et vos ressources.

J’interviens beaucoup en entreprise, un tiers de mon travail : chez Airbus, Air France KLM, Renault Academy, RATP, EDF, la Ville de Valence… Selon les cas, j’accompagne le changement, je gère des relations sociales tendues, j’améliore la cohésion d’équipes, je manage des projets, je supervise des pratiques professionnelles.

Mon coaching peut se pratiquer en séances de face-à-face, au téléphone ou en séances collectives, dans l’entreprise ou en un lieu spécifique. Dans la plupart des cas, trois ou quatre séances annuelles suffisent, par exemple pour permettre à un chef d’entreprise d’améliorer les performances de ses équipes, de faire face aux évolutions de son environnement, de concilier ses obligations professionnelles et personnelles, ou de ne plus se laisser dévorer par son agenda.”

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