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Éducation nationale : la rectrice en visite à Max-Barel

Dans le cadre de la semaine des Mathématiques, la rectrice de l’académie était en visite à l’école Max-Barel ce mercredi matin. L’occasion pour Marie-Danièle Campion d’évoquer les dédoublements des classes de CP en éducation prioritaire.

Dans le cadre de la semaine des mathématiques, la rectrice, Marie-Danièle Campion, accompagnée de l’inspecteur d’académie, Guy Charlot, et de plusieurs Inspecteur de l’Éducation nationale (IEN), a été accueillie ce mercredi 13 mars au groupe scolaire Max-Barel. Michèle Picard et son adjointe en charge des affaires scolaires, Véronique Callut, étaient également présentes. Au CP, les élèves font des maths de façon ludique en manipulant toutes sortes de carrés, cubes et autres objets de couleurs. Au CM2, les enfants semblent enthousiasmés de jouer au « Math adore », ils ont montré à la rectrice leur savoir-faire.

Les élèves de l’école Max-Barel ont réservé un accueil chaleureux à la rectrice, Marie-Danièle Campion, et au maire de Vénissieux, Michèle Picard.

Combattre les déterminismes

Cette visite était également l’occasion pour Marie-Danièle Campion d’évoquer les dédoublements des classes de CP en éducation prioritaire. « Ce dispositif est nécessaire pour que l’école de la République combatte les déterminismes de toutes sortes et donne à tous les élèves les meilleures chances de réussite. Sachant que 20 % des élèves ne maîtrisent pas les savoirs fondamentaux à la fin de l’école primaire, il est indispensable que les élèves les plus fragiles bénéficient d’un encadrement important dans les premières années d’apprentissage.” La rectrice a ensuite pris le temps de dialoguer avec trois enseignants de CP, M.M. Berroud, Bourdin et Pasquier, et le directeur de l’établissement, M.Benrabaa.

À Max Barel, les professeurs ont choisi de travailler en co-intervention : 24 élèves par classe avec deux maîtres. “Nous avions l’habitude de travailler à 24 depuis des années dans le cadre du dispositif “Plus de maîtres que de classes”, expliquent-ils. À deux, nous repérons plus facilement les élèves en difficultés et surtout nous pouvons proposer des ateliers pour les plus fragiles. Nous posons un regard croisé sur les enfants. Il est plus facile de modifier le cours de sa classe, de sortir du matériel, de manipuler et de travailler en petits groupes. Nous emmenons le plus loin possible tous les écoliers, même si nous ne pouvons pas faire de miracles.”

Quant à Michèle Picard, elle rappelait le travail mené par la Ville en concertation avec l’Éducation nationale : “Créer des classes à 12 ce n’est pas seulement installer des cloisons, loin de la, c’est beaucoup plus complexe. Nous n’avons qu’un seul but, la réussite de tous les élèves”.

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