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Conseil de quartier Moulin-à-Vent : incivilités du quotidien

Le restaurant du groupe scolaire du Moulin-à-Vent était à peine assez grand, le 18 octobre. Si les sujets n’ont pas manqué, ce sont principalement les thématiques de la sécurité et des incivilités qui ont rythmé la réunion.

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Le restaurant du groupe scolaire du Moullin-à-Vent était à peine assez grand, le 18 octobre, pour accueillir la centaine de personnes venues participer à l’assemblée générale du conseil de quartier, présidé par Hamdiatou Ndiaye. Si les sujets n’ont pas manqué, ce sont principalement les thématiques de la sécurité et des incivilités qui ont rythmé la réunion.

C’est une habitante de la route de Vienne qui, la première, a évoqué la question. “Depuis le mois de juin, les voitures sont sans arrêt vandalisées. J’en suis à deux rétroviseurs. C’est bien simple, les gens ne veulent plus se garer là-bas. Ça commence à coûter cher cette histoire.” Le commandant Pillot, du commissariat de Vénissieux, lui répond : “Je vais donner des instructions pour que des équipages passent plus régulièrement. Mais lorsque vous voyez ce type d’agissements, il faut appeler le 17.” Une habitante de la rue Ernest-Renan évoque pour sa part nuisances sonores et problèmes de sécurité. “Il y a un mois, deux coups de feu ont été tirés dans la rue Ernest-Renan. J’en ai été témoin, et c’est moi qui ai appelé les services de police… Ils sont venus vingt minutes après, détaille-t-elle. Toujours dans cette rue, à proximité de l’épicerie du Sourire, des jeunes se garent souvent en double file. Ils se regroupent autour des voitures, la sono à fond. Ma chambre et celle de mes enfants sont juste au-dessus. J’ai bien appelé ce week-end les services de police… que j’attends toujours.”

“La police nous dit qu’elle ne se déplace pas pour des problèmes de bruit, enchaîne une de ses voisines. Ça fait bien un an qu’on se plaint de ces problèmes, notamment autour de la place Enemond-Roman. Une fois je me suis fait insulter mais j’ai réussi à faire éteindre la musique. Ils étaient trois. Certaines fois, ils sont quinze.”

Remettre l’ouvrage sur le métier

“Un travail en profondeur est en cours dans ce secteur. Certains commerces peuvent être fermés si leurs clients créent un trouble à l’ordre public, soit par le préfet, soit par moi-même. Mais on ne peut pas intervenir tout de suite. Il y a un temps pour l’enquête, explique le maire, Michèle Picard. Mais rappelez-nous si vous constatez des problèmes. En matière de sécurité, l’ouvrage est à remettre sur le métier sans arrêt.” Le commandant Pillot abonde dans son sens. “Nous avons un groupe qui est dédié aux professions réglementées. Depuis quelques mois, nous mettons le paquet sur toutes ces infractions, qui sont suivies par le préfet […] Rassurez-vous, l’épicerie du Sourire fait partie des prochains dossiers qui seront traités.”

Rue du Moulin-à-Vent et avenue Francis-de-Pressensé, c’est plutôt le stationnement sauvage qui inquiète les riverains. “C’est un des quartiers sur lesquels on est les plus actifs. Mais on y repassera, on refera des mises en demeure”, promet le directeur de la sécurité de la Ville, Emmanuel Damato. “Avec trente agents de police municipale sur la ville de 7 heures à 1 heure du matin, on ne peut pas être présents partout”. Et d’en appeler au civisme et à la patience des habitants : “Si on vous demande d’appeler le 17, c’est parce qu’au bout d’un moment, le maire, le préfet ou le procureur peuvent prendre des mesures. Si le procureur voit qu’il y a un appel au 17, il n’aura pas la même réaction que s’il y en a 75. Mais nous ne pourrons pas venir 75 fois.”

 

Focus

Avenue Georges-Lévy, la vitesse inquiète

“Avenue Georges-Lévy, il y a un seul et unique ralentisseur. Après, on trouve une belle ligne droite, qui permet à certaines voitures de rouler autour de 100 km/h, et les motos vont encore plus vite”, a affirmé un riverain. En réponse, le maire, Michèle Picard, a annoncé que de nouveaux contrôles de vitesse seront effectués, et rappelé qu’un radar pédagogique était déjà en place. “La Ville a fait des mesures […] Nous avons constaté que ce sont un petit nombre de véhicules, conduits par des fous du volant, qui créent un sentiment d’insécurité. Mais ces gens-là resteront toujours des fous, et aucun aménagement ne les obligera à ralentir”, a complété l’adjoint au maire Pierre-Alain Millet.

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